Amie lectrice et ami lecteur, une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de moi.

Vient de paraître le deuxième tome, chez Amazon et Kindle, de ma trilogie consacrée à la période 1934/1954 où la France a vécu une intensité frénétique dans ses positionnements politiques et militaires, traversant le défilé de ligues nationalistes fortement teintées des idéologies fascisantes, les vécus sociétaux du Front Populaire, l’assistance impuissante compromise de lâchetés de la Guerre civile espagnole, la montée des périls, la Deuxième Guerre Mondiale et ses atrocités, l’Occupation et la Collaboration, la Libération, les procès en déchéances, les débuts de la Guerre Froide entre Blocs, l’insurrection des mouvements d’indépendance et de décolonisation, l’orée de la création européenne.

Le premier tome paru fin 2022 s’intitulait « Morts en débit »

Roger Miremont souhaite exister en s’engageant pour la cause nationale, réfutant les Institutions qu’il considère comme responsables de la dépréciation de la France.

Il n’hésite pas à prendre part à des actions violentes, intégrant que la force fait partie des modes d’intervention pour que ses idées soient incarnées…

C’est ainsi qu’il a organisé, sur ordre conspirationniste, l’incendie tragique du bidonville de Nice, occupé par des immigrés italiens.

Lâché par ses patrons de combat pour son caractère par trop incontrôlable, il les a quittés amèrement, puis s’est replacé rapidement comme cadre du Parti Populaire Français sur Nice où il tente de mettre en scène une cogestion de la ville avec un maire intérimaire.

Il vit très mal le rapprochement de son amante, Suzanne, avec Doriot, le chef de son mouvement.

Gilles Fradin, inspecteur de police, droit, intègre, suspecte Miremont de viles besognes et exactions, il ne le quitte pas des yeux, ne voulant pas que la cité où il vit et travaille soit la proie de tensions invétérées.

Quand Fradin surprend Miremont à la sortie de la mairie de Nice, en proie aux flammes d’un nouvel incendie, Miremont le poignarde puis prend le large…

Le deuxième tome s’ouvre sur cette réalité rude factuelle.

L’incendie ravageur de l’Hôtel de ville de Nice met en suspens la volonté de conquête du pouvoir municipal par le parti populaire français de Jacques Doriot.

L’Irlande nationaliste et la Belgique rexiste tendent les bras vers la Nouvelle Allemagne de 1933 avec l’affirmation de créer une Europe « virilisée, sûre de sa domination », alliée avec les fascistes Italiens et les franquistes Espagnols naissants.

L’inspecteur Fradin, fort heureusement sorti sans trop de dommages de l’attentat qui a visé sa personne, appuyé par son collègue Champagnat, cherche à arrêter les responsables des forfaits qui transportent villes et pays en une spirale incandescente qui semble sans fin.

Entre descriptif historique inscrit dans les faits vécus par ses auteurs et récit de fiction, ce deuxième volume de la trilogie « Morts en débit » retrace la période où des hommes associèrent tentative de poétisation de la vie avec mise en place d’un nouvel ordre politique et social, alors que Bernanos rappelait « qu’il n’est pire désordre en ce monde que l’hypocrisie des puissants ».

Votre serviteur, ici modeste auteur qui tente de titiller la muse, enseignant en formation continue dans le civil, s’identifie à la citation d’Hannah Arendt qui rappelle qu’« une idéologie est précisément ce que son nom indique, elle est la logique d’une idée, s’en émanciper c’est s’arracher de son origine tout en l’assumant… ».

Je vous souhaite belle et bonne lecture et aurai plaisir à débattre avec vous de vos ressentis.

Très sincèrement à vous, amie lectrice et ami lecteur.

Éric

Blog Débredinages

Morts en débit II D’un port l’autre

Éric Vernassière

Amazon – Kindle – 18€ en version brochée