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débredinages – "s'enrichir par la différence !"

Mois

janvier 2023

Belém d’Edyr Augusto

2014 fut l’année consacrée au Brésil, la terre du football, de la mi-juin à la mi-juillet, pour sa coupe du monde.

L’on sait que la construction des stades et le développement des infrastructures attenantes ont été conformes au cahier des charges FIFA, malgré les difficultés et les retards vécus, mais le pays n’a pu malheureusement en tirer les bénéfices ou retours économiques attendus pour sa population autochtone, son commerce de proximité…

Il est important de lire des auteurs Brésiliens, de connaître leurs messages, ce blog vivant notamment des témoignages et inspirations des passeurs de mots, des « élévateurs des champs de connaissance » selon la belle expression de Malraux…

On ressort de la lecture de Belém sonné, matraqué, bouleversé, knock-outé et mobilisé !

Ce livre se lit comme un roman noir, une romance urbaine, aussi comme un signal d’alerte et d’alarme ou de combat !

L’action démarre par la mort à son domicile d’un coiffeur, Johnny Lee,  ou en tous cas dénommé comme tel, connu pour son salon recevant la jet-set, pour son accoutumance à se rendre régulièrement dans les bars branchés et lieux dits « people ».

Gilberto Castro appelé Gil, inspecteur endurant, est décidé à mener une enquête investie et approfondie, par-delà son accoutumance invétérée à la boisson qui lui a fait perdre pied plusieurs fois, qui l’a amené à s’éloigner d’Amélia, son amour repéré cependant indéfectible.

Il commence à solliciter Lola, la dame de maison que Johnny a recueillie alors qu’elle était jeune Maman abandonnée et à interroger les « amies et amis » des virées nocturnes de Johnny : Rai, Selma ou Selminha, Bob, Carlos…

Très vite Gil se rend compte que Johnny s’adonnait à des vices pervers avec de jeunes enfants et notamment avec la fille de Rai, sa filleule, Barbara, que des cassettes visionnées n’offraient aucune ambiguïté…

La découverte d’héroïne dans le sang de Johnny, alors qu’il était cocaïnomane occasionnel mais pas adepte récurrent de drogues dures, l’absence d’une cassette dans le magnétoscope resté allumé et la mort violente de Lola en conduite de son véhicule transforment l’enquête en multiples tiroirs et rebondissements : Rai a-t-elle voulu se venger en apprenant la prédation de Johnny, la disparition précipitée de Leonel, l’ancien amant de Johnny, dont on ne sait ce qu’il est devenu, a-t-elle un lien avec l’affaire criminelle analysée ?

Gil rencontre Selma en son enquête, ne peut résister à son charme flamboyant alors que cette dernière semble s’installer avec Marina après avoir vogué sentimentalement d’une histoire à une autre, entre passions avec garçons et filles…

Rapidement Gil et Selma se retrouvent régulièrement pour des moments partagés fougueux et Gil devient accroc évident à ce charme envoûtant…

Il reste que la mort de Babalu, jeune fille à la beauté étincelante, qui rêvait de devenir une reine de beauté et de concours, ancienne relation de Gil, s’immisce dans l’enquête sur le décès de Johnny et remonte les filets vénéneux d’une organisation économico-criminelle mêlant trafic de drogue, police fédérale corrompue, mafia organisée où la violence caractérisée n’hésite pas à prendre les formes de tortures les plus terrifiantes.

Le collègue de Gil, Bode, ami et conseil de travail et d’enquête, partenaire des matchs de foot pour acclamer les « Lions » et d’une petite bière ou deux à l’occasion, appuie Gil dans sa volonté de recherche de vérité, de démantèlement d’un réseau infiltré responsable à la fois de la mort de Babalu et de ramifications coupables dans l’économie malsaine de Belém.

Bode disparaît et l’enquête devient de plus en plus périlleuse entre les ivresses tapageuses de Gil qui deviennent médiatisées, que sa hiérarchie a de plus en plus de mal à relativiser, entre ses tendresses avec Selma que l’on n’imagine pas uniquement teintées de suavité, entre les soutiens nécessaires d’Amélia qui désire le reconquérir, entre les cris lancinants entredéchirés par des aboiements que l’on entend du bord de mer et de brise, dont un dénommé Mauro semble se délecter…

Ici le livre passe du roman noir âpre et rude au roman urbain témoin direct d’une violence crue, directe, sans concession, qui n’hésite pas à se placer comme une loi intégrée avec la complicité mafieuse d’un cordon corrompu associant représentants des autorités, personnalités installées de la pègre et de la richesse locale, qui souvent s’unissent, se formatent ou se collisionnent.

Les scènes décrites par l’auteur dans l’enfermement d’un entrepôt où toute forme d’humanité a disparu, où la violence incarnée devient jouissive pour le bourreau constituent à la fois une nécessaire réflexion en profondeur sur les racines de la société Brésilienne qui associe musique, enlacements torrides, frénésie sur le sport, mais aussi affrontements sociétaux récurrents et violence magnifiée comme une révérence à l’écriture sublimée, car Edyr Augusto sait parler de l’indicible pour réveiller les consciences, réfuter en combat une réalité urbaine insupportable qui ravage les jeunesses et beautés, qu’elles se placent en Lola, Babalu ou Selma…

Un livre captivant dont on ne ressort pas vraiment indemne mais fondamental pour mieux comprendre les ressorts de la société Brésilienne et de ses démons encore enfouis…

Éric

Blog Débredinages

Belém

Edyr Augusto

Traduit du Portugais (Brésil) avec force et talent par Diniz Galhos

21€

Asphalte Éditions

Icelander de Dustin Long

J’ai lu ce livre en deux lectures, la première intense et aventureuse, la deuxième pour mieux cerner les chausse-trappes et les messages subliminaux récurrents qui foisonnent dans l’opus, surtout pour intégrer toute la dimension de l’ouvrage.

Ce livre se mérite, il peut dérouter, sa lecture nécessite du temps, de la saveur, de l’attention et une concentration certaine.

En disant cela, je ne veux pas qu’il soit perçu qu’une intellectualisation poussive et exagérée s’attacherait au roman, car l’auteur développe un humour salvateur, associe à une avancée de l’histoire construite avec une originalité de style et de construction une volonté assumée de sortir des sentiers battus, d’assumer une histoire à soubresauts.

On se situe en un pays conceptualisé situé sous l’Islande, en la ville de New Cruiskeen.

On suit les traces de « notre héroïne » appelée ainsi, fille d’une enquêtrice reconnue et volontariste dans sa recherche de la vérité, décédée, Emily Bean, aussi amie de Shirley, récemment assassinée.

Est-ce que « Notre héroïne » va reprendre le flambeau de sa Maman et affronter les Refurserkir, guerriers à la fois structurés et déjantés, fers de lance du territoire Vanaheim ?

Je vous invite à vous plonger dans le roman, avec ses intensités qui se rapprochent des terres de sagas, qui suit des avancées avec les regards croisés de plusieurs protagonistes : un ancien inspecteur de police de Québec, un chiot lui-même arrière petit-fils d’un célèbre teckel, une reine rivale chef de file des Refuserkir, un bibliothécaire insaisissable, un guide plus ou moins inspiré des autochtones, un auteur et des enquêteurs philosophiques : Wible and Pacheco.

Je n’oublie pas non plus, les notes de l’éditeur, intégrées dans le roman, John Treeburg qui aligne des bas de page assez incisifs, cyniques souvent, recadrant l’auteur en une rocambolesque pseudo-réalité que j’ai trouvée hilarante, novatrice.

Il m’avait été dit que je ne pouvais pas ne pas repérer quelques liens avec Nabokov et comme je n’ai que des soupçons, mais pas de certitudes, je vais relire Nabokov et relirai ensuite, en une troisième lecture que j’appellerai contemplative, Icelander.

Un livre qui saura vous faire émerger et immerger comme les doubles parties de l’iceberg que l’on peut découvrir aussi en Icelander…

Un livre subtil, alerte, qui ouvre les yeux, oblige à déciller pour s’emparer de toutes ses facettes diverses et toniques, surprenantes et fougueuses, pétries d’humeur, sans concession.

Éric

Blog Débredinages

Icelander de Dustin Long

Traduit de l’Anglais (États-Unis) par Audrey Coussy

Asphalte Éditions

20€

La prière aux étoiles de Serge Scotto, Éric Stoffel, Marko et Holgado, d’après Marcel Pagnol

Amie Lectrice et Ami Lecteur, je vous narre une chronique « mi fugue-mi raison », comme on dit joliment au Québec.

Je félicite les auteurs pour avoir créé une bande dessinée en deux tomes reprenant le scénario d’un film que Marcel Pagnol avait voulu réaliser, en pleine occupation, en ses propres studios, comme au sein de ceux de Nice, mais qu’il n’a pas terminé, ne voulant pas s’inféoder plus avec la propagande de la Continentale, brûlant, cassant ses bobines pour qu’elles ne puissent être récupérées.

Pagnol avait pourtant réussi à travailler, sans contrainte ni complexe, pendant les premières années de guerre, intégrant même dans son film, « La fille du puisatier », le discours du 17 juin 1940 du Maréchal Pétain « faisant à la France le don de sa personne »…

Mais il a compris, et il faut le louer, qu’il ne fallait aller plus loin…

Le fait de faire revivre ce film, retrouver la verve de Pagnol, de ses personnages, mes retours en mes lectures d’enfance sur les souvenirs justement du jeune Marcel, me procurait un plaisir mémoriel anticipé.

Il reste que le scénario m’apparait bien daté, emprunté, pénible par fréquences.

Josette Day, la compagne de Pagnol, tenait le premier rôle, mais le couple était en instance de séparation assez rude, Pagnol a mis dans le texte un peu de son histoire personnelle, n’évitant pas une forte assumée phallocratie.

Florence jeune ingénue, tourne des films sans relief : on lui fait miroiter cependant une belle carrière, on la trouve vraiment pétrie de talents, elle croit à son avenir, lui permettant d’échapper à une morne existence de vendeuse de grand magasin, sous la coupe, de plus, d’une mère possessive qui voit en l’avènement de sa fille, la possibilité d’une ascension.

Sauf que Dominique, riche Lyonnais, révèle à Florence qu’il convoite, qu’il a installée chez lui avec sa mère confortablement, en une demeure Parisienne, que c’est lui qui a payé les producteurs, les scénaristes pour qu’elle joue ses rôles, qu’elle apparaisse au cinéma…

Selon Dominique, il est grand temps qu’elle arrête sa carrière, qu’elle se marie avec lui, qu’elle devienne sa femme, son épouse bien soumise, le nom du bourgeois Lyonnais ne pouvant tolérer une relation avec une saltimbanque.

Florence est éplorée, se sent trahie, et on la comprend, quitte précipitamment la demeure, arrive à la foire du trône pour tenter de se ressourcer, y rencontre Pierre, un jeune musicien qui rêve de composer des symphonies mais qui est connu pour des ritournelles, chansons qui lui offrent la fortune, même s’il ne se reconnait pas dans ce travail.

Le couple part sur le champ à Cassis pour s’isoler dans un hôtel de bord de mer, aux accents marqués par celui tenu par Raimu dans la fameuse trilogie Marius-Fanny-César.

Florence est amoureuse, Pierre est aux anges, le couple vit intensément, la vie leur appartient.

Quand Florence sera visitée par son frère, à Cassis, qui lui rappellera qu’il lui reste un dernier engagement à honorer avec ses producteurs, elle se rend à Nice, prétextant un héritage.

Elle manque de croiser directement Pierre, venu en la ville, connaissant parfaitement les personnes en charge de la musique de films.

De retour à Cassis, elle est reconnue par des curieux qui l’ont vue dans des magazines, qui veulent des autographes.

Elle est obligée de dire la vérité sur sa vie passée à Pierre, alors que pour ce dernier elle n’était qu’une simple vendeuse en grand magasin, sans connaissance de la vie amoureuse, pas une actrice de cinéma, avec des conquêtes cumulées possibles.

Ce dernier ne supporte pas ces mensonges, considère que leur liaison n’a plus de sens alors qu’il avait acheté une maison reprenant les désirs de construction et d’architecture des rêves de Florence.

Florence retourne à Paris anéantie par l’abandon de Pierre qu’elle trouve injuste, qui n’a pas compris son amour pur pour lui, Pierre retourne à ses chansons.

Florence sollicite une dernière fois Dominique, qui imagine la reconquérir, mais qui comprend son impudence et sa désinvolture passée, pour que Pierre vienne la voir une dernière fois.

Florence fera une révélation à Pierre, qui pourrait entraîner le retour du bonheur du couple, mais Florence ne pardonne pas qu’on ait voulu ne pas comprendre son amour immaculé sur Cassis.

Pagnol sait ciseler des personnages, les auteurs donnent vie à ces qualités intenses.

Le patron de l’hôtel, qui aurait été joué par Charpin, le fameux Panisse de la trilogie, est exceptionnel de délicatesse, de compréhension, de positivité, de bon sens.

Pagnol sait décrire les méandres et tensions de l’amour.

Florence sait dire à l’homme qu’elle a prodigieusement aimé qu’elle ne revivra plus avec lui, tout en le conservant intact en son cœur.

Mais Pagnol est un homme de la première moitié du XXème siècle où les femmes apparaissent comme victimes de leurs sentiments, jamais actrices, toujours éplorées, sans grand relief intellectuel, soumises à leurs hommes, à la recherche vaniteuse fréquente du confort matériel.

Les hommes s’associent à de seuls riches en réussite, aux carrières confortables, pouvant s’offrir ce qu’ils veulent, pourquoi pas en achetant aussi l’amour ou la possession de leurs conquêtes féminines.

Ces perceptions apparaissent bien sommaires, caricaturales, datées, agaçantes même.

On lira ces deux tomes en saluant le travail de reconstitution ayant permis de retrouver des inédits de Pagnol.

On lira ces deux tomes en se disant que les personnages ne correspondent plus aux critères d’indépendance, de respect mutuel, d’égalité entre hommes et femmes car pour Pagnol l’amour se construit par le passionnel et l’assurance matérielle alors qu’il doit être d’abord fécond relationnellement, propice aux envies d’évasion, de projets, de renouvellements.

Éric

Blog Débredinages

La prière aux étoiles

Deux tomes : première et deuxième parties

Scotto – Stoffel – Marko – Holgado pour le scénario, les dessins et couleurs

Éditions GrandAngle, Bamboo

Tant de chiens de Boris Quercia

Amie Lectrice et Ami Lecteur, je vous avais déjà conté les tribulations de Santiago Quinones, lors de la parution du roman « Les rues de Santiago », je vous avais déclamé que j’avais aimé fortement la tonalité d’écriture, la force émanant des personnages, la volonté de l’auteur de parler de la réalité sociétale sans compromission.

Ce deuxième opus s’inscrit parfaitement dans la veine du premier.

D’abord il place les villes de Santiago du Chili comme Valparaiso et Vina del Mar comme des personnages à part entière, en tant que villes où se trament des réalités rudes, insupportables par séquences.

J’ai parcouru ces villes magnifiées en 2008, je pense assez bien les connaître : les retrouver en un roman, permet d’en savourer les parfums, d’en retrouver les odeurs, de s’en remémorer les blessures et fêlures.

Vina del Mar constitue une station balnéaire au bord du Pacifique, huppée et assez kitch, mais qui présente l’attrait de plages avec la présence d’otaries et de pélicans (j’ai testé) offrant un souvenir assez inoubliable, Valparaiso compile un port industriel et une ville haute colorée avec en surplomb la remarquablement décalée Sebastiana, villa de Pablo Neruda, Santiago renferme une multitude de quartiers facilement joignables à pied, à l’histoire terrifiante entre stades de sinistre mémoire et palais présidentiel de La Moneda où un assaut eut lieu aussi un 11 septembre, en 1973.

Jimenez, le compagnon de route et collègue de Quinones, vient de mourir,  lors d’une fusillade nourrie face aux narcotrafiquants. Sa veuve éplorée et un pseudo-message apparemment programmé pour transmission à Quinones sollicitent ce dernier pour que justice lui soit rendue.

Et Quinones comprend vite que Jimenez, qui avait les affaires internes de la police en surveillance, son ancien pote décédé, avait trempé dans des affaires louches, avait repéré un réseau de personnes accoquinées où pédophilie, prostitution, meurtres et crapuleries en tous genres s’organisaient avec la complicité conjointe lugubre du politique comme de la sécurité civile.

Quinones, dont l’épouse aimée, Marina, s’attache de moins en moins à lui, qui pourrait prendre la tangente aisément rapidement, malgré une proposition de location de chalet aux tarifs du comité social de la police…, est vite approché, lors d’une rencontre au sein d’une association structurée par un avocat des droits civiques, par Yesenia, une ancienne voisine, lorsqu’il était adolescent, qui a été abusée sexuellement en permanence par son beau-père…

Ce roman noir, très bien écrit et traduit, surfe ensuite dans toute son étendue sur plusieurs réalités rudes, dures, nécessitant des réactivités appropriées que Quinones ou son collègue Marcelo, prêt à l’appuyer au-delà même de la solidarité professionnelle, vont tenter de provoquer :

  • Pour démontrer que les affaires internes peuvent être encore plus corrompues que certains commissariats locaux
  • Pour prouver que les politiciens peuvent aisément traîner dans le glauque et tolérer, en les utilisant à des fins d’assouvissement vil personnel, des réseaux de prostitution infantiles
  • Pour repérer que les assassinats de celles et ceux qui osent dénoncer et se battre ne constituent qu’une première salve, car le dénigrement de leur corps décédé doit aussi les humilier outre-tombe
  • Pour considérer que malgré les lâchetés et insuffisances, il est possible de cerner une fenêtre ouverte sur le solidaire et le positif et propice, pourquoi pas, à un amour reconstruit avec Marina

En lisant le livre de Boris, vous aurez peut-être une retenue pour une escapade au Chili, pays passionnel, excessif, où l’on réfléchit longtemps en se promenant à pied, comme les méditations de Quinones en Santiago le suggèrent, mais vous aurez surtout le plaisir d’une lecture qualitative en écriture romancée noire, avec une inscription tracée dans ce pays entre Océan et Cordillère, où toute rencontre peut basculer entre l’écoute attentive amicale et la stupéfaction d’une acceptation commentée des années de dictature.

Me promenant aux abords du sinistre stade des tortures, ne m’a-t-on pas dit : « Éric, la torture est un instrument très pédagogique pour ramener l’ordre… ».

Il y a tant de chiens en ce pays justement, où les chiens sauvages sont légion, viennent vous voir avec délicatesse et frénésie, moi qui suis « très chien » et si « peu chat »…  Je passais mon temps à les caresser et nourrir…

Un livre bien mené, édifiant, construit avec une intensité narrative très « Asphaltienne », c’est-à-dire en associant en permanence réflexions sociales, caractères inspirés et urbanité mêlée de chaos et sursaut.

De la belle et vraie littérature.

Éric

Blog Débredinages

Tant de chiens

Boris Quercia

Traduit de l’espagnol (Chili) par Isabel Siklodi, bravo à elle !

21€

Asphalte Éditions

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