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débredinages – "s'enrichir par la différence !"

Mois

mars 2023

Le brassard de Luc Briand

J’ai lu avec fort intérêt ce livre très informé, passionnant.

Il raconte l’histoire d’Alexandre Villaplane, premier capitaine de l’équipe de France de football, pour la première coupe du monde, en 1930, en Uruguay.

Cet homme a atteint les sommets pour sombrer dans le pathétique.

Alexandre est né en Algérie, département français, en 1905.

Il n’est pas un élève brillant, mais il ne se repère pas non plus comme écolier contraint.

Mais il apprécie surtout le sport, par-dessus-tout le football.

Il anticipera, à quelques années de distance, la passion que vouera Albert Camus, pour ce même sport, lui qui deviendra un gardien de buts remarqué.

Il finit par imposer aux siens l’importance que revêt ce jeu pour lui, devenant un joueur talentueux, par sa fougue, son allant, sa maîtrise endurante.

Il deviendra vite un des piliers de club de quartier d’Alger puis de la ville de Cette, non encore devenue Sète, région natale de sa Maman.

Dès sa fin d’adolescence il est titularisé comme inter, ce qui à l’époque le place plutôt comme le « poumon » de l’équipe, comme un milieu défensif, il est salué comme prometteur.

Il deviendra vite une référence locale, sera sélectionné à 20 ans comme joueur de l’équipe de France, noté par les journalistes comme un bon technicien, un homme de volonté impliqué sur le terrain.

Très vite Alexandre devient la proie de ce que l’on appelle l’amateurisme marron, c’est-à-dire qu’il est embauché par des entreprises finançant le club de football local, sans y mettre les pieds, recevant des enveloppes liquides pour un emploi fictif lui permettant de se consacrer à sa passion de footballeur.

Ce professionnalisme déguisé, à la méthode financière bien discutable, offre des perspectives de train de vie appréciables, sans déclaration de quoi que ce soit.

Alexandre devient vite un émule de ce type d’organisation, qui le fait rencontrer rapidement des personnalités bien louches…

Il connaît le club de Vergèze, financé par les sources Perrier, se meut en pseudo commercial de la marque d’eau pétillante.

Puis il répond aux propositions du Racing club de Paris, puis plus tard d’Antibes, devenant tenancier de café, avide de paris sportifs turfistes, se positionnant assez rapidement dans des magouilles où l’on fait courir des tocards patentés qui se révèlent des chevaux de course émérites, empochant la mise de sommes inédites pour un gain magnifié.

Il est arrêté souvent, condamné rarement, surveillé sans cesse, suspecté fréquemment.

Délaissant ses enfants, changeant de femme souvent, dénichant des combines pour obtenir de l’argent rapidement,  oubliant des missions fiables et des métiers de référence, il aime la fête et le milieu, restant cependant une star du football.

Lors du voyage en cabine et en bateau pour traverser l’Atlantique et participer à la première coupe du monde, il rivalise d’entregents.

Les résultats de l’équipe de France apparaissent convenables au vu de la comparaison avec celles d’Amérique du Sud, auxquelles elle se mesure, qui sur le papier semblaient beaucoup plus redoutables qu’elle.

Villaplane est adulé, félicité, reconnu.

Mais sa passion dévorante pour l’argent facile et les combines le perdra.

S’il participe à la drôle de guerre en 1939, tout en s’évadant rapidement des zones de combat, il devient, comme d’autres, démobilisé.

Il se fond facilement dans le nouvel ordre d’occupation, vivant de ses rapines habituelles.

Mais quand il rencontre Henri Lafont, organisateur d’un immeuble rue Lauriston, pratiquant la torture et la chasse aux résistants, devenant le supplétif clair de la Gestapo, il n’hésite pas à franchir le pas des inconséquences, de la vilenie.

Il récupère l’or des résistants et des juifs que les Nazis pointent pour des arrestations, empochant une partie des spoliations pour lui, transformant en argent liquide les sommes indues prélevées, avec la bienveillance de l’occupant, appréciant que des Français se livrent aisément au sale boulot…

Il devient riche, achète des choses de luxe, entretient son aimée avec des bijoux, vit sans contrainte, trouve aisément tous les produits pour bien profiter de la vie, en une période où les privations s’amoncellent.

Il possède un bel appartement, se vêt avec constance, continue ses trafics répugnants.

Quand Lafont met en place une armée de Nord-Africains, antisémites, en collusion avec les Nazis, il demande à Villaplane de devenir le chef de la zone de Dordogne.

Villaplane porte l’uniforme Nazi, prend la nationalité Allemande, pourchasse impitoyablement les résistants.

Quand il sent qu’il aura à rendre des comptes, il fait en sorte de protéger des responsables locaux Gaullistes, il sait que son engagement lui coûtera cher, mais c’est bien trop tard et assez lâche.

Responsable, avec d’autres, de l’arrestation, de la déportation de Geneviève de Gaulle, il sera reconnu par elle à son procès et finira fusillé, piteusement, avec Lafont…

Le premier capitaine de l’équipe de France de football en la première coupe du monde mourra à 39 ans comme agent de l’ennemi.

Gloire et déchéance d’une personnalité avide d’argent, plus voyou que talentueux, plus minable en combines que volontaire pour donner le meilleur de lui-même…

Et pourtant il portait beau sur les terrains avant de tacler sa réputation puis de finir dans l’ignominie.

Un livre important.

Éric

Blog Débredinages

Le brassard

Luc Briand

Éditions Plein Jour

OSS 117 : Coup d’arnaque au Danemark

Lorsque Jean Bruce, le créateur d’OSS 117, décéda, dans la fleur de l’âge, ayant accompli une œuvre dense, son travail fut repris par son épouse, Josette, qui poursuivit les aventures d’Hubert Bonisseur de la Bath, agent français de la CIA.

Récemment chez un bouquiniste, j’ai pu dénicher une bonne vingtaine de titres de la collection OSS 117, que je n’avais jamais lus, parus dans les années soixante-dix et quatre-vingt, que j’ai acquis pour une petite dizaine d’euros.

Ce que j’apprécie dans ce roman, dit de gare, à la couverture présentant toujours une pin-up à la sauce des tropismes géographiques des aventures du héros, qu’aujourd’hui on trouverait exposante de femme-objet, c’est sa capacité à évoquer, sur fond de moments érotisés entre OSS 117 et des personnalités de passage en ses enquêtes et missions, des réalités géopolitiques majeures, précursives de tensions, de contraintes prémonitoires en notre monde actuel.

Dans l’opus dénommé « coup d’arnaque au Danemark », puisque les titres d’OSS 117 s’affichent toujours avec jeux de mots bien décalés, l’autrice parle de la volonté de libération des pays baltes, ici précisément de l’Estonie, du joug soviétique de l’époque, puisque nous nous situons au début des années 1980.

Des émigrés Estoniens au Danemark et en Suède essaient d’organiser un réseau de résistance permettant d’appuyer les tentatives d’indépendance de leurs territoires, de recouvrer leurs frontières libres de 1918 à 1940, mais doivent surveiller fortement des tentatives d’infiltration d’espions soviétiques réputés violents, sans vergogne.

Je me suis rendu en Estonie, en 2021, j’ai visité ce petit pays, au contact facile, à la relation paisible et aisée, fier de son indépendance acquise en 1991, aujourd’hui en appui direct des Ukrainiens car imaginant toujours possible une invasion de son territoire par les troupes Russes…

Quand on visite la très jolie et élégante ville de Tallinn, qui fait face à deux heures de ferry d’Helsinki, en Finlande, on retrouve des traces de combat dans les parcs attenants de la cité, l’on sait que les jeux olympiques de Moscou avaient placé la baie de la ville comme lieu de déroulement des épreuves de voile, qu’une tour immense et démesurée en garde encore la trace.

L’on a aussi transformé récemment les blockhaus soviétiques en lieu d’avant-garde artistique mais la plage de galets, où je me suis baigné en Baltique, qui lui fait face, ne peut pas enlever la représentation militaire de ce que fut ce lieu d’allure assez terrifiante.

Josette Bruce narre avec avidité les ébats sensuels, fréquents, assidus, directs entre la représentante Danoise de l’indépendance Estonienne et OSS 117, mais elle évoque surtout des faits stratégiques pénétrants, qui restent encore vivaces de nos jours :

  • La présence de zones enfouies dans les forêts de têtes de pont militaires, prêtes à lancer des armements sur le monde libre ou à attaquer par surprise par bombardements. Le lieu secret militaire soviétique du roman se situe en territoire Suédois, mais il est directement placé pour une attaque surprise, pour agrandir la zone dite de protection Russe…
  • Les indépendantistes Estoniens, opposants au soviétisme, sont soit emprisonnés, soit pourchassés, soit rééduqués en camp de redressement, où ils peuvent être retournés et devenir de nouveaux espions soviétiques.
  • Des gangs armés, sans aucune retenue, sont capables d’agir sur mesure pour « neutraliser » des personnalités capables de mauvaise influence, de « traîtrise » aux références dominantes idéologisées soviétiques.

L’on sait aujourd’hui que le Kremlin dispose de zones militarisées aux abords très proches du monde libre occidental, surtout en territoire vassalisé comme en Biélorussie.

L’on sait aussi que des mercenaires peuvent agir par propagandes ou assassinats en Afrique ou en empoisonnant des opposants en Europe.

L’on sait aussi que toute tentative de marquer sa différence peut ouvrir la voie à des années de camp de redressement dont on ne ressort pas indemne, si tenté que l’on puisse en ressortir.

Le roman de Josette Bruce montre le revirement d’indépendantistes Estoniens, devenant après rééducation majeure psychique des larbins soviétiques, que l’on plaint, le combat pour conquérir l’identité Estonienne annihilée par une russification absolue, la volonté de s’organiser de l’étranger pour apporter des appuis à la résistance intérieure.

En ce sens il est précis, prophétique diplomatiquement.

Et si l’écriture un peu facile des élans d’amours d’un mâle dominant ou l’influence d’une CIA toujours dans le camp du bien et de la vérité peuvent un brin agacer parfois, il reste que le livre constitue une source d’inspiration diplomatique argumentée, historiquement très fiable, comme le révèle souvent l’ancien patron du Quai d’Orsay Français, le talentueux Hubert Védrine.

A bientôt, en ce même blog, pour de nouvelles aventures d’OSS 117.

Éric

Blog Débredinages

OSS 117 : Coup d’arnaque au Danemark

Josette Bruce

Numéro 201 de la collection

Presses de la cité

Trouvable chez les bouquinistes

Pablo Neruda : J’avoue que j’ai vécu – Confieso que he vivido

Amie Lectrice et Ami Lecteur, je le sais, je ne serais pas objectif, puisque je vais vous parler d’un de mes auteurs de référence, du poète du XXème siècle qui m’a toujours accompagné et dont j’ai suivi la trace, au sens physique direct du terme, Pablo Neruda, qui fut aussi Prix Nobel de Littérature.

Je ne vais pas parler précisément de sa « poétique », en cette humble chronique, puisqu’il s’agit d’évoquer un opus de Pablo Neruda, paru après sa mort, quelques jours seulement après le funeste coup d’Etat de Pinochet, en septembre 1973, sachant que la junte avait réfuté toutes funérailles officielles qui auraient entraîné une manifestation de masse, en soutien aux libertés publiques, qui furent, par obligation militaire dictatoriale, reportées au début des années quatre vingt dix, au retour de la démocratie, pour qu’enfin Pablo puisse avoir une sépulture digne de ce nom, face au Pacifique, juste à proximité de sa demeure d’Isla Negra, au Chili central.

Cela m’a toujours profondément attristé de savoir que cet artiste accompli et observateur engagé politique avisé avait quitté la terre avec son pays soumis à l’effroi et au suicide d’Allende dans La Moneda.

En 2008, je me suis rendu au Chili, pour pouvoir atteindre un de mes rêves : visiter l’Ile de Pâques.

Cette île magnifiée par le secret et le mythe de ses moais est située à équidistance, dans le Pacifique Sud, de la Polynésie Française et des Côtes Chiliennes, à 3600 km de chaque limite.

Nous sommes restés, les miens et moi, une semaine sur place, dans l’île, logés chez l’habitant, comme il se doit, au plus près des Rapa Nui, et, en amont et en aval de notre retour en France, via le Chili, j’avais obtenu, sans trop d’insistance et je les en remercie, des miens, la possibilité d’aller sur les traces de Neruda, à Santiago, à Valparaiso et à Isla Negra.

Santiago du Chili fut la ville du Neruda étudiant et apprenti poète, vivant de bohème et de sensations, de rencontres inédites, comme celle d’un proche du Ministre des Affaires étrangères qui lui permit d’être consul en Birmanie, alors protectorat Britannique, de démarrer ainsi, par la force des hasards, une carrière de diplomate, qui l’amena ensuite sur Madrid, en pleine palpitation rude et sanglante de la guerre civile, qui lui fit rencontrer Garcia Lorca, avant son exécution par les factieux Franquistes, relation nouée fondatrice pour son œuvre, son style et ses engagements.

Valparaiso, où Neruda s’installa sur les collines, avec sa villa complètement déjantée et folle résolue, sur plusieurs étages, où l’on a à peine la possibilité de se faufiler, qui permet de dominer la Cité colorée, qui s’attache à s’organiser comme un cabinet de curiosités avec des collections de toutes sortes, comme un lieu de travail, de méditation créative.

Valparaiso est une ville mythique, que j’ai eu le bonheur de découvrir, non seulement en parcourant La Sebastiana, la villa de Neruda, mais aussi en me perdant dans ses collines aux murs et maisons peints de couleurs chatoyantes, aux odeurs mélangées du port au trafic maritime considérable, de douceurs délicates de mets incomparables avec poissons à la chair étonnante (mahi-mahi ou pissi), à la présence de son ascenseur hors d’âge, cœur palpitant de la Cité, avec la présence des lions de mer, de pélicans gris qui se laissent bercer par les flots ou l’air marin et se dorent au soleil, en toute plénitude tranquille.

Et Neruda termina sa vie à Isla Negra, au Chili Central, en bord de Pacifique, à environ 100 km au sud de Valparaiso. Cette demeure est exceptionnelle, elle ressemble tellement à Pablo : elle renferme des collections de l’entomologiste distingué qu’il était, des cabinets d’art pavoisant où s’entremêlent des estampes, des esquisses, des œuvres, des dessins achetés et dénichés ci et là, des photographies de ses inspirateurs, et notamment du remarquable poète Walt Whitman, injustement méconnu, des objets de ses voyages et promenades, des clichés d’oiseaux, à satiété et profusion.

« Ahora voy a contarles alguna historia de pajaros », « Maintenant je vais vous raconter une histoire d’oiseaux… », qu’ai-je eu plaisir à lire cette phrase répétée, qui m’embarquait vers Parral, sa grande pluie australe du Pôle sud, qui tombe comme une cataracte…

Neruda voulait surtout retrouver la proximité avec son enfance, aux abords du Chili Austral, déjà baigné par les courants Antarctiques, en cette côte sauvage, imprévisible et déchiquetée d’Isla Negra.

Le livre de Neruda, dont j’ai le plaisir de vous parler, en cette chronique du jour, va de sa naissance à son installation comme diplomate, à Rangoon, et couvre 25 ans à peine.

Il se lit comme sa poésie, à pleine voix, à voix haute, avec des phrases qui sonnent (il faut « gueuler » ses phrases à la manière de Flaubert), qui résonnent et raisonnent ; il associe, en un syncrétisme assumé, des moments de douleurs, de craintes, de peurs, d’émotions à un humour percutant et toujours salvateur.

Neruda a perdu sa Maman en sa première année de vie, il ne l’a jamais connue, mais sa belle-mère l’a choyé, ne s’est jamais comporté comme une marâtre, mais bien comme une Maman réelle et tendre, totalement de substitution, auquel il a toujours rendu fort hommage.

Pablo a vécu dans des terres rudes, balayées par les bourrasques et la pluie incessante, en ces terres de mineurs et de convois ferroviaires de fret où son père était chargé de l’entreposage du ballast, un homme prévenant malgré son côté taiseux, parfois froid et caustique.

Pablo a apprécié la mixité sociale et métissée de son enfance, où des immigrants basques français, voulant échapper à l’enrôlement militaire des trois années obligées françaises ou espagnoles et au trafic de contrebande chanté par Loti dans Ramuncho, des immigrants allemands en quête de nouvelle donne commerciale, des araucans (peuples premiers descendant des précolombiens) vivaient en harmonie, dans le travail et le respect, dans l’ouverture relationnelle et la perception d’une première décennie de vingtième siècle porteuse, loin d’une Europe qui se déchirait entre colonies et gestion des alliances avant la saignée des tranchées.

Pablo aimait par-dessus tout se rendre sur la côte Pacifique, pendant les vacances, pour aller voir les pêcheurs, prendre une barque, sentir les odeurs de poisson et de marée, se promener sur la jetée, lire et rêver.

Pablo participait aux travaux des champs et notamment au battage des grains de céréales et il prenait un cheval pour s’enfoncer dans les forêts assez hostiles, pour faire halte à tout venant, en une maison tenue, une fois, pour son souvenir mémorable, par des Françaises, qui l’accueillirent avec passion quand Pablo leur récita des vers de Baudelaire.

Pablo était bon élève et fut mûr pour aller à Santiago et faire des études, pour devenir journaliste ou un « Monsieur de qualité » selon les attentes paternelles, mais Pablo sut qu’il voulait devenir écrivain, poète et surtout être « célèbre », ce qui pour un jeune homme de 20 ans peut apparaître comme le comble de la fatuité et de la désinvolture, mais qu’il revendiquait, avec les soucis de redistribuer ce qu’il gagnerait, pour un partage auprès des siens, de ceux qui travaillaient notamment durement et chichement en son Chili Austral.

Pagnol, qui n’avait que quelques années de plus que Neruda, avait toujours dit qu’il voulait devenir « riche », et qu’il le serait, et Neruda avait toujours dit qu’il conquerrait la célébrité et il l’atteindra…

Le jeune homme qui va faire ses armes de diplomate n’a connu que des amours de passage et sans passion, il n’a pas encore de conviction politique acérée, si ce n’est qu’il se veut patriote et indépendantiste Chilien, réfutant toute forme de conquête d’autre Etat sur les territoires de ce pays tout en longueur entre Pacifique et Cordillère des Andes, qu’il n’imagine pas une vie sans société juste et partagée, redistributrice.

En ses germes on retrouve déjà ses élans poétiques pour une vie émancipée, pleinement assumée et déployée, toujours soucieuse du plus fragile, et où l’amour et la contemplation du beau transcendent tous les instants.

Ce livre se lit avec une pure jouvence, il peut être qualifié de nectar, tant il est délicat et délicieux, avec sa narration des insectes observés (et collectionnés), sa connaissance encyclopédique des arbres et des fougères, sa capacité à faire ressentir dans les rencontres la nécessité de l’entraide, de la concorde et  surtout de la sublimation du collectif, propice à toutes les conquêtes.

Il fait du bien, il émeut et il caractérise les talents d’un écrivain et poète indépassable.

Je me suis incliné sur sa tombe à Isla Negra, et je sais que Pablo est toujours près de moi, par la force des esprits, et cela apaise.

Lisez et relisez Neruda !

Éric

Blog Débredinages

J’avoue que j’ai vécu – Jeunesse

Confieso que he vivido

Juventud

Pablo Neruda

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